L’ensemble Notre-Dame
Quatre établissements, 2 000 élèves…
À Lille, l’Ensemble scolaire européen Notre-Dame est né
Dès la prochaine rentrée, le paysage éducatif catholique lillois évolue. Les établissements Notre-Dame de la Paix, Sainte-Claire et Notre-Dame d’Annay formeront l’Ensemble européen Notre-Dame, fort de 2 000 élèves. Ambition : une meilleure pédagogique et, aussi, affronter les défis économique et démographique.
Les directeurs des quatre établissements concernés : Luc Joly (école Notre-Dame de la Paix), Anthony Darthoit (collège Sainte-Claire), Nicolas Devulder (lycée Notre-Dame d’Annay) et Véronique Esculier (lycée Notre-Dame de la Paix).
Il s’agit de maisons vénérables. Place du Concert, les lycées Notre Dame d’Annay et Notre-Dame de la Paix (NDP) se fondent dans le paysage. Même chose pour l’école Notre-Dame de la Paix de la place aux Bleuets ou de l’Institution Sainte-Claire, rue des Augustins. Quoi de neuf au sein de ces établissements réputés ? En septembre, tous évolueront sous le sceau de l’Ensemble scolaire européen Notre-Dame. Une modification cosmétique ? Pas vraiment. Ces différentes écoles cumulent près de 2 000 élèves ou étudiants. Dorénavant, chaque site sera identifié à une étape de la scolarité de l’enfant.
Transhumance
Notre-Dame de la Paix, place aux Bleuets, accueillera désormais les élèves de maternelle et de primaire uniquement. – PHOTO PIB
Place aux Bleuets, NDP n’accueillera plus que des élèves de maternelle et de primaire. Les collégiens seront désormais scolarisés à Sainte-Claire. Ils y seront rejoints par ceux de la place du Concert. À l’inverse, les lycéens de Sainte-Claire prendront, eux, le chemin de la place du Concert. Direction les actuels NDP ou Notre-Dame d’Annay, lycée technique.
Le nombre d’enseignants sera exactement le même l’an prochain.
À la rentrée prochaine, de nombreux élèves seront ainsi amenés à changer de site. Une transhumance, dans un périmètre relativement restreint, qui concernera environ 400 jeunes. « La baisse de la démographie scolaire commence à nous affecter, relève Véronique Esculier, la directrice de l’actuel collège-lycée Notre-Dame de la Paix. Nous rassemblons nos forces pour répondre aux familles. » Il s’agit également d’affronter des défis plus économiques, comme l’inflation. L’heure est à la mutualisation. Le nouvel ensemble proposera un éventail de formations allant de l’école maternelle au post-bac (classes prépas, BTS ou bachelor).
Mixité sociale
« Cette répartition nous permettra de conserver des lieux à taille humaine, se réjouit Nicolas Devulder, le directeur du lycée technique N.-D.-d’Annay. Chacun accueillera de 500 à 600 élèves. » « Le nombre d’enseignants sera exactement le même l’an prochain, rebondit Luc Joly, son collègue de l’école primaire NDP. Soit autour des 200. » Quant aux non-enseignants, « nous avons sécurisé le maximum de nos personnels », assure Nicolas Devulder.
« Le projet a été bâti avec les familles », insiste Luc Joly. « Nous voulons développer une offre diversifiée, poursuit Anthony Darthoit, du collège Sainte-Claire. Avec une vision européenne, avec une place importante pour les langues. L’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le japonais existent déjà. » « Une grande place continuera d’être accordée au périscolaire, complète Luc Joly. Nous sommes d’ailleurs très fiers du projet scolaire. S’élargir, découvrir le monde. » Même désir avec la mixité sociale, avec une révision de la politique tarifaire.